Riom, France
le 14 décembre 2004
Pour Biogemma, la décision du
Tribunal correctionnel de Riom de donner droit à la défense et
de renvoyer l’audience au 8 mars 2005, vient fragiliser encore
un peu plus les équipes de recherche du monde agricole français,
en rendant très incertaine la possibilité de mener à terme de
nouvelles expérimentations au champ.
« Ces dernières, rappelle Alain
Toppan, directeur de recherche, sont pourtant nécessaires pour
valider nos travaux de laboratoire et permettre la création de
variétés végétales moins consommatrices en eau, en engrais et en
pesticides, ce qui représente un véritable enjeu pour
l’agriculture et la société ».
Biogemma regrette par ailleurs
l’attitude d’une justice qui, en s’empêtrant dans la subtilité
des textes, renforce le sentiment d’impunité des faucheurs au
détriment des victimes.
Pour Daniel Chéron, président du
comité exécutif de Biogemma: « Tout se passe aujourd’hui, comme
si les chercheurs étaient les coupables et les faucheurs les
héros ». |