Changins-Wädenswil, Switzerland
February 20, 2006
Il n'est pas nécessaire
d'homologuer les variétés de blé d’automne dans deux réseaux
différents – bio et extenso. Les variétés se comportent de
manière très proche dans les deux modes de culture, comme le
montre une récente étude menée par
Agroscpe
Changins-Wädenswil, FAL Reckenholz et l'entreprise DSP. Les
variétés les plus performantes en bio sont également celles qui
obtiennent les meilleurs résultats en extenso, avec des scores
généralement plus élevés dans les essais extenso.
Jusqu’en 2001, une variété de blé
d’automne devait passer des tests agronomiques en conditions
extenso pour être inscrite dans le Catalogue national. Certains
pensaient que ce système défavorisait les variétés sélectionnées
pour l'agriculture biologique, et que les variétés se comportent
de manière différente selon qu'elles sont cultivées en
conditions biologique ou extenso. Pour vérifier ces hypothèses,
ACW Changins et FAL Reckenholz, en collaboration avec DSP
(Delley Semences et Plantes), ont décidé de tester les variétés
de blé d’automne également en conditions bio. Les performances
des variétés ont été comparées durant trois ans, de 2002 à 2004,
dans 10 lieux extenso et 8 à 9 lieux bio.
Corrélations très élevées
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La
comparaison du rendement (dt/ha) en 2002 de 14 variétés
de blé d'automne montre que les variétés se comportent
de manière proche en conditions extenso et bio. |
Pour la grande majorité des
critères analysés les corrélations entre les résultats des deux
réseaux sont très élevées. En d'autres termes, les variétés les
plus performantes dans les exploitations bio sont aussi celles
qui obtiennent les meilleurs résultats en culture extenso. Le
comportement des variétés est donc très proche quel que soit le
réseau (voir figure).
Pour être inscrites dans le Catalogue national, les nouvelles
variétés doivent être meilleures que les variétés standard;
elles doivent avoir un bon rendement par rapport à leur qualité
boulangère et ne pas être trop sensibles aux maladies. Ces
paramètres font partie du test VAT (Valeur Agronomique et
Technologique). En appliquant les règles de la VAT avec les
mêmes variétés standard dans les deux réseaux, on constate que
les variétés bio réussissent le test VAT aussi bien en culture
biologique qu’en extenso, voire avec un nombre de points plus
élevés en extenso. Les variétés qui échouent dans le réseau
extenso échouent également dans le réseau bio. Ce dernier
s’avère en fait légèrement plus sévère pour toutes les variétés.
Observations complémentaires utiles
Les trois années d’essais montrent qu’un réseau mixte
(comprenant des lieux extenso et bio) permet un examen tout
aussi objectif que deux réseaux parallèles. Par contre, il
serait très utile d’effectuer des observations complémentaires
sur des paramètres importants pour l’agriculture biologique,
tels que la concurrence aux adventices à la reprise de la
végétation, le taux de couverture du sol, les maladies
transmises par les graines et la valorisation par les plantes
d’une fumure azotée plus faible.
Un article détaillé sur ces recherches, intitulé «Comparaison de
deux réseaux d’essais variétaux de blé d’automne en cultures
biologique et extensive», est paru dans la Revue Suisse
d’Agriculture (janvier-février 2006).
Weitgehend identische Resultate bei Weizensortenprüfung im Bio-
und Extensoanbau
Winterweizensorten in zwei getrennten Versuchsnetzen zu prüfen,
nämlich Bio und Extenso, ist nicht erforderlich. Wie eine
kürzliche Studie von Agroscope Changins-Wädenswil, von Agroscope
Reckenholz-Tänikon und der Firma DSP zeigt, verhalten sich die
Sorten bei beiden Anbaumethoden sehr ähnlich. Die im Bioanbau
leistungsfähigsten Sorten erzielen auch im Extensoanbau die
besten Resultate, wobei die Ergebnisse in den Extensoversuchen
allgemein etwas höher liegen.
Bis zum Jahr 2001 musste eine Winterweizensorte zur Aufnahme in
den Nationalen Sortenkatalog agronomische Tests unter
Extensobedingungen bestehen. Vereinzelt glaubte man, dass dieses
System die für den Bioanbau gezüchteten Sorten benachteiligt,
und sich die Sorten je nach Anbauart (Bio oder Extenso)
unterschiedlich verhalten. Zur Überprüfung dieser Hypothesen
haben ACW Changins, ART Reckenholz zusammen mit DSP (Delley
Samen und Pflanzen AG) beschlossen, die Winterweizensorten
separat unter Biobedingungen zu testen. Die Leistungsergebnisse
der Sorten wurden über drei Jahre hin, nämlich von 2002 bis
2004, in 10 Extenso- und 8 bis 9 Bio-Vesuchsstandorten
miteinander verglichen.
Sehr hohe Korrelationen
Bei den meisten analysierten Kriterien sind die Korrelationen
zwischen den Resultaten der beiden Versuchsnetze sehr hoch. Mit
anderen Worten: Die leistungsfähigsten Sorten im Biolandbau
erzielen ebenso die besten Resultate im Extensoanbau. Die Sorten
verhalten sich also unabhängig vom Versuchsnetz praktisch gleich
(siehe Abbildung*). Zur Aufnahme in den Nationalen Sortenkatalog
müssen neue Sorten vorteilhafter sein als die Standardsorten.
Die Backqualität und der Ertrag muss gut sein, und sie sollten
eine gewisse Krankheitsresistenz aufweisen. Diese Parameter
gehören zur Prüfung der Anbau- und Verwendungseignung (VAT).
Benützt man die gleichen Standardsorten in beiden Versuchsnetzen
stellt man fest, dass die Biosorten den Test sowohl im Bio- als
auch im Extensoanbau bestehen (im Extensoanbau sogar noch mit
einer höheren Punktezahl). Die Sorten, welche im
Extenso-Versuchsnetz scheitern, tun dies auch im
Bio-Versuchsnetz. Letzteres stellt sich in der Tat für alle
Sorten als etwas anspruchsvoller heraus.
Nützliche, zusätzliche Beobachtungen
Die drei Versuchsjahre verdeutlichen, dass ein gemischtes
Versuchsnetz (Extenso und Bio) eine ebenso zuverlässige Prüfung
ermöglicht wie zwei parallel geführte Versuchsnetze. Hingegen
wären zusätzliche Beobachtungen zu für den Biolandbau sehr
nützlich: Konkurrenzkraft gegenüber der Beikrautflora bei der
Wachstumswiederaufnahme, Bodendeckungsgrad, Resistenzen der
durch Samen verbreitete Krankheiten und
Stickstoffausnutzungsfähigkeit bei schwächerer Düngung.
Ein detaillierter Artikel zu diesen Studien unter dem Titel
„Winterweizensorten im biologischen und extensiven Anbau“ ist in
der „Agrarforschung“ (Februar 2006) erschienen.
* Legende zur Abbildung:
Abbildung: Der Vergleich der Erträge (dt/ha) von 14
Winterweizensorten im Jahre 2002 zeigt, dass sich die Sorten
sowohl im Extenso- als auch im Bioanbau ähnlich verhalten.
Lilia Levy et Ruedi Schwaerzel, Agroscope Changins-Wädenswil |